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L'Abbaye de Bonne Espérance.

1125

Vu le 03.06.2010

 

L'histoire de l'abbaye de Bonne-Espérance commence par une donation: en 1125, le seigneur de Croix-lez-Rouveroy donne une partie de son domaine à une jeune communauté de chanoines qui vient de se former à Prémontré (près de Laon) sous la direction d'un certain Norbert, prêtre d'origine allemande, dont la prédication a opéré plusieurs conversions, notamment celle du fils du seigneur de Croix-lez-Rouveroy. Arrivés en 1126 sous la conduite d'Odon, les premiers religieux occupent plusieurs emplacements avant de se fixer en 1130 sur le site actuel de l'abbaye; ils donnent à la nouvelle fondation le nom de Bonne-Espérance. 

Fidèle à la vocation de l'Ordre de Prémontré, l'abbaye reçoit très vite le patronage de nombreuses paroisses: Leugnies, Familleureux, Haine-Saint-Paul, Seneffe, Orbais, Thorembais-Saint-Trond, Erquelinnes, Feluy, Anderlues, Morlanwelz, Gentinnes, Courcelles, Sombreffe, Chaumont, Gouy-lez-Piéton, Eysinghen, Vellereille-les-Brayeux, Morialmé, Soumoy, Senzeille, Sainte-Geneviève (près de Chimay). De plus, elle est le centre d'une grande activité spirituelle, sociale et économique par son culte et ses pèlerinages, ses maisons de bienfaisance, ses exploitations agricoles et industrielles. Son domaine foncier s'accroît au cours des siècles de différentes donations; au XVIIIe siècle la superficie totale des terres représente environ 4.700 hectares, ce qui est relativement modeste comparativement à d'autres abbayes plus anciennes fondées sous les Carolingiens.

Dès sa fondation, Bonne-Espérance a produit de très beaux manuscrits, dont une Bible conservée à la Bibliothèque royale.

Des tout premiers bâtiments il ne reste aucune trace. Au XIIIe siècle, on érige en style gothique un ensemble abbatial, notamment une très grande église; malgré des transformations malheureuses au XVIIIe siècle, le cloître, la cuisine et la salle capitulaire ont gardé l'aspect de cette époque.

Au XVIIIe siècle, la communauté de Bonne-Espérance entreprend de grands travaux de reconstruction; la plupart des bâtiments de l'abbaye sont de cette époque: la façade, les ailes de la cour d'honneur, le quartier d'accueil, le chauffoir et le réfectoire furent achevés au milieu du XVIIIe siècle, et la nouvelle église en 1789. C'est dans cette Basilique que l'on vénère la statue de Notre-Dame de Bonne-Espérance, oeuvre du XIVe siècle, objet de dévotion des religieux et des fidèles.

La Révolution française chassa les chanoines, provoqua la vente de tous les biens mais ne porta pas atteinte aux bâtiments, sans doute grâce à l'intervention des habitants de la région. Quand la paix fut revenue, les survivants de la communauté rachetèrent les bâtiments, mais dans l'incapacité de reconstituer une abbaye viable, en 1829 ils les léguèrent au Séminaire de Tournai, qui en fit un établissement d'enseignement.

En 1830 on ouvrait les cours d'humanités, en 1834 y furent annexés des cours de philosophie préparatoires au grand séminaire et en 1838 on y implantait une école normale primaire. En 1925 l'école normale fut transférée à Braine-le-Comte et en 1968 la section de philosophie fut également transférée.

Actuellement Bonne-Espérance reste un établissement d'enseignement primaire et secondaire, un centre diocésain d'accueil pour les jeunes, un lieu de pèlerinage, de visites et d'organisations culturelles, un havre de paix et de détente en famille.

Anciennes cartes postales et divers.

​​​Adresse : Rue Grégoire Jurion - 22 - 7120 - Vellereille-les-Brayeux

 

Photos aériennes empruntées.

Armoiries de l'Abbaye .

Les bières de l'Abbaye.

Brassée à partir des meilleurs malts et houblons, la bière de l'Abbaye de Bonne-Espérance se caractérise par trois procédés de fabrication ancestraux, dignes de sa recette séculaire.
L'ébullition à feu nu. Les flammes du feu au charbon lèchent directement les parois extérieures de la cuve en cuivre. Ce procédé permet d’obtenir cette belle teinte cuivrée propre à la bière de Bonne Espérance. Pas besoin de colorant.
Le houblonnage à cru. Ce procédé par lequel la bière mûrit en cuve sur une mince couche de houblon donne à la bière la finesse de son amertume finale.
La refermentation en bouteille et en chambre chaude de la bière non filtrée donne le bouquet si particulier à la bière de Bonne Espérance. Un fond de levure riche en vitamines B apparaît dans la bouteille, preuve d'une fabrication strictement naturelle et traditionnelle.
La bière de l'Abbaye de Bonne-Espérance est fabriquée par la Brasserie Lefebvre à Quenast, une petite entreprise familiale fondée en 1876.
Pour une dégustation parfaite
Placez les bouteilles dans une bonne cave, à l'abri du froid. Stockez-les debout afin que la levure puisse adhérer au fond. Attendez de préférence quelques jours après la livraison avant de procéder à la dégustation.
Employez un verre ballon, propre, sec et bien dégraissé. Laissez le verre posé sur la table; versez la bière doucement et en une fois en partant du bord du verre et montez la bouteille de façon à laisser la mousse s'épanouir. Versez éventuellement le fond de la bouteille si vous voulez profiter de la levure.
La Bonne-Espérance se sert fraîche, aux environs de 5° ou, selon les goûts, à température ambiante, légèrement chambrée vers 10°.

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