Le Château de La Hulpe
1840
Vu en 2006
Le marquis Maximilien de Béthune achète, vers 1840, 341 hectares de forêts et y aménage un parc. Il entreprend la construction du château, confiée à l’architecte français Jean Jacques Nicolas Arveuf-Fransquin, et le contrôle des travaux à l’architecte belge Jean-François Coppens.
Le château possède 4 tours d’angles octogonales aux 4 coins cardinaux et 4 tourelles intermédiaires plus hautes que l’ensemble. Le tout est paré de briques rouges avec des lignes en pierre de taille bleue.
En 1871, le domaine fut cédé au baron Antoine de Roest d’Alkemade qui agrandit le domaine en acquérant des prairies, les berges de l’Argentine et les étangs de Nysdam.
Dès 1893, c’est le célèbre chimiste ,Ernest Solvay déjà mondialement connu pour ses travaux et ses découvertes, qui acquiert le domaine. Il confie la modernisation de l’intérieur à Victor Horta et agrandit encore le domaine. Armand Solvay, son fils entreprend la transformation du château, poursuivie par son petit fils Ernest-John Solvay.
Mais quelles sont ces transformations ? D’une part une perte importante de dimension en hauteur, les tours et tourelles disparaissent, seules les 4 tours d’angle restent. D’autre part, les briques rouges sont recouvertes d’un enduit clair. Le château a donc perdu en dimension verticale pour une silhouette plus horizontale
Le Domaine.
Le Domaine Solvay de La Hulpe qui s’étend sur 227 ha de verdure, de bois et d’étangs, est bordé en ses bordures nord et ouest par la Forêt de Soignes et au sud par la Réserve naturelle du Nysdam, la plus grande du Brabant wallon.
Presque tous les types de végétation et de milieux naturels de la région y sont représentés. A la fois lieu de refuge, site de repos, de nourrissage, de reproduction, de nidification et de halte migratoire pour l’avifaune, le Domaine Solvay convient parfaitement aux petits et grands mammifères.
Le parc Solvay fut d’abord classé en raison de sa valeur esthétique par arrêté royal du 10 juin 1963, puis comme patrimoine majeur de Wallonie en 1993, enfin récemment comme site Natura 2000.
La richesse du parc donne lieu à de nombreuses études réalisées par des scientifiques du Jardin botanique national de Belgique, de l’institut royal des sciences naturelles de Belgique, de l’Unité d’Ecologie et de Biogéographie de l’UCL... Il est aussi régulièrement parcouru par des associations de naturalistes, d’ornithologues, d’entomologues, de mycologues,...
A voir absolument : la hêtraie cathédrale, le belvédère, les massifs de rhododendrons et d’azalées, les vallons forestiers, les étangs, le Jardin français, les arbres remarquables (séquoia géant, arbre aux 40 écus, pterocayer du Caucase, tulipier de Virginie, tsuga de Californie, douglas de l’Oregon, cryptomeria du Japon,...), la faune (grèbe huppé, fuligule milouin, foulque macroule, oies bernache,...)...