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Le Château de Libermé

1346

Vu en 2009

Ce joli nom évoque à la fois un ancien lignage limbourgeois et l'un des plus pittoresques châteaux du vieux duché.

A sept cents mètres au nord-nord-est du clocher de Kettenis, en contrebas et à l'ouest de la chaussée qui conduit à Eynatten, un petit groupe de bâtiments se blottit dans un vallonnement : c'est Libermé.


On l'atteint, soit par une allée privée bordée d'arbres, soit par un chemin encaissé, quelques pas plus loin. Suivons celui-ci pendant une centaine de mètres et tournons à gauche ; nous arrivons dans une cour de ferme sans aucun caractère mais, à notre gauche, apparaît une petite construction du 16e siècle, sorte de châtelet, coiffée d'un toit d'ardoises relié aux flèches octogonales de deux tours rondes, au soubassement en saillie, qui la flanquent. Elle se prolonge, à droite, d'un modeste corps de logis ancien, à la toiture de tuiles.
Libermé était un fief distinct de celui de Kettenis, mais il dépendait aussi du Chapitre de Notre-Dame d'Aix-la-Chapelle.


En 1346, le château se trouvait dans les mains d'Arnold de Libermé ; il restera dans sa descendance jusqu'à l'extinction de la famille dans les mâles, un siècle et demi plus tard.
On cite en 1366, Rose, veuve de Gilles de Libermé, son fils Thomas et Ziche de Libermé.
En 1407 Schin de Hagen en possède le tiers ; en 1439, il entre en la possession de Guillaume de Libermé, chanoine de St-Lambert et préfet du Chapitre de St-Jean à Liège.
Au milieu du 15e siècle, l’héritier en est Carsilis d'Eupen; il le transmet aux frères Jean et Bauduin de Birgel et à Werner de Palant.
En 1453, le château est acquis par Thierry de Palant, burgrave de Limbourg, qui le revend trois ans après à Jean Bertolf de Hergenrath ; celui-ci avait épousé, en 1445, Agnès Poleyn de Kettenis, après en avoir eu trois fils « avant la lettre ».

 

Il appartient ensuite au cours des siècles à de nombreux propriétaires nobles ou notables.

​​​Adresse : libermeg 1 Kettenis

 

 

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